Dès l'époque gauloise, la ville fut importante en tant que lieu de passage de la Loire. Placée sous l'autorité romaine, au Ier siècle apr. J.-C., la ville se nommait « Caesarodunum » (« colline de César »),
Une des figures marquantes de l'histoire de la ville fut saint Martin, deuxième évêque (Gatien est un évêque mythique) qui partagea son manteau avec un démuni à Amiens. Cette histoire et l'importance de Martin dans l'Occident chrétien médiéval firent de Tours une ville de pèlerinage majeur au Moyen Âge et notamment une étape vers Saint-Jacques de Compostelle.
L'hotel de ville
LA CATHEDRALE
Tours et la Touraine restèrent jusqu'au XVIe siècle un séjour continuel des rois et de la cour. La Renaissance a offert à Tours et à la Touraine maints hôtels particuliers et châteaux, réunis pour partie sous l'appellation générique de « châteaux de la Loire ». C'est également à l'époque de Louis XI que l'industrie de la soie, qui survit difficilement aujourd'hui, y fut introduite
FONDEE EN 1829
Un parc animalier et une orangerie sont aménagés en 1863, des serres - chaudes, tièdes et froides - sont ajoutées en 1890 par Louis Madelin.
Le jardin botanique se compose de différentes parties :
- au sud, un arboretum tracé à l'anglaise, dont l'extémité est séparée par une pièce d'eau où se situe un "jardin des simples" à la façon des jardins médiévaux,
- au nord, des parterres réguliers bordent une allée de magnolias, ainsi qu'un bassin de nénuphars et de lotus,
- à l'ouest, des plantes de terre de bruyère, une tourbière, une zone méditerranéenne et un jardin alpin,
- à l'est enfin, une riche collection de plantes bulbeuses, rhyzomateuses et vivaces, ainsi qu'un jardin de l'évolution végétale.
L'orangerie et les serres d'exposition séparent le jardin de la cour technique où se trouvent les serres de multiplication.
La richesse des collections, la multiplicité des centres d'intérêts, l'originalité des présentations font de ce jardin scientifique un lieu de promenade remarquable