juillet
Le soleil, mon copain,
De ses rayons brûlants,
M’accueille bonnement.
Il vient de commander
Un orchestre au complet !
Des dames cigales,
Qui animent le bal,
Mes trente et un jours.
Ah ! j’ allais oublier,
On m’appelle Juillet.
Par les bois et les champs,
Je mène tambour battant,
La chaleur de l’été
Pour faire mûrir les blés,
Et prendre très grand soin,
Du ramassage des foins.
Parfois, je fais appel
A cette demoiselle,
Qui aime qu’on la supplie,
Il s’agit de la pluie.
Breuvage stimulant,
D’un cortège amusant,
Où Dame Nature,
Se livre en pâture !
Une autre occupation,
Je suis en possession
D’un gai calendrier,
Celui de vos congés,
Libres comme le vent,
D’un repos mérité.
Passent les jours heureux,
Je dois, bien malheureux,
Au mois d’Août accorder,
Le droit de diriger,
En toute amitié,
La fin de votre été.